Aryna Sabalenka, la vilaine réaction

Vous ne le savez peut-être pas, mais Aryna Sabalenka fait partie
des joueuses très appréciées par ses pairs. Si l’image qu’elle
renvoie en match peut parfois différer, la Biélorusse promène une
certaine décontraction et de la bonne humeur en dehors du
court.

Ainsi, elle s’en veut terriblement pour sa réaction après la
finale de Roland-Garros, où elle avait cédé après un match très
accroché contre Coco Gauff (6-7, 6-2, 6-4 en 2h38’).

Sous le coup de la déception, Sabalenka avait estimé que c’était
elle qui avait donné le match à l’Américaine avec ses 70 fautes
directes. « Elle n’a pas gagné le match parce qu’elle a
joué de manière exceptionnelle, mais parce que j’ai fait des fautes
sur des balles qui, de l’extérieur, semblaient faciles »,
a regretté la n°1 mondiale qui a même ajouté qu’Iga Swiatek aurait
sans doute battu Coco Gauff si elle s’était hissée en finale.

Sabalenka: « Je regrette profondément ce que j’ai
dit »

Coco Gauff avait peu apprécié cette déclaration à chaud. Et un
peu plus d’une semaine plus tard, avant de reprendre la compétition
à Berlin, Sabalenka a fait son mea culpa
dans un entretien accordé à Eurosport Allemagne. « Je
dois admettre que ce n’était tout simplement pas professionnel de
ma part. J’ai laissé mes émotions prendre le dessus. Je regrette
profondément ce que j’ai dit à l’époque. Vous savez, on fait tous
des erreurs. Je suis juste un être humain qui apprend encore. Je
crois qu’on a tous des jours où l’on perd le contrôle. La
différence, c’est que le monde entier nous regarde. Je reçois
beaucoup plus de haine pour ce que j’ai fait après coup que les
autres. Mais je tiens aussi à dire que j’ai écrit à Coco, pas
immédiatement, mais récemment. »

La Biélorusse a donc mis les choses au clair avec l’Américaine.
« Je voulais m’excuser et lui assurer qu’elle savait
qu’elle méritait absolument de gagner le tournoi et que je la
respectais. Je n’avais jamais eu l’intention de l’attaquer. J’étais
très émotive et pas très futée lors de cette conférence de
presse. »