« Ça va être difficile de revenir »: même l’entraîneur de Carlos Alcaraz ne croyait plus vraiment en la remontada fabuleuse face à Sinner
Ce dimanche a eu lieu la finale messieurs de Roland-Garros. Un combat épique de 5h29 qui a tourné en la faveur de Carlos Alcaraz malgré les trois balles de match obtenues par son adversaire Jannik Sinner. Même Juan Carlos Ferrero, l’entraineur de l’Espagnol n’y croyait plus vraiment.
Il était peut-être le seul à vraiment encore y croire. Carlos Alcaraz a remporté Roland-Garros 2025 ce dimanche après une finale légendaire gagnée en cinq manches et 5h29 de jeu (4-6, 6-7, 6-4, 7-6, 7-6). Et pourtant tout laissait penser que Jannik Sinner allait plier le match en quatre sets lorsqu’il s’est procuré trois balles de match à 5-3 dans la quatrième manche.
Même Juan Carlos Ferrero, l’entraîneur de Carlos Alcaraz avait presque rendu les armes. « Au troisième set, quand on a perdu les deux premiers sets, on est assis sur le banc, on se dit: ‘Jannik a perdu aucun set, on a deux sets de retard, ça va être difficile de revenir' », avoue le coach espagnol. L’Italien affichait effectivement une confiance inébranlable. Depuis le début de ce Roland-Garros, Jannik Sinner n’avait pas laissé la moindre manche à ses adversaires, même face au grand Novak Djokovic en demi-finale. Après avoir gagné les deux premiers sets, le numéro un mondial a pris le service de Carlos Alcaraz dès le début de la troisième manche avant d’être débreaké. Le premier tournant d’une finale gravée dans l’histoire.
Une grande première pour Alcaraz
L’exploit de Carlos Alcaraz est encore plus grand car il n’avait jamais remporté un match en cinq sets après avoir été mené deux manches à rien. Pour autant, Juan Carlos Ferrero a précisé qu’un moment a tout fait basculer dans le clan Alcaraz. « Au troisième set à 5-3, il m’a regardé et il m’a fait ça avec sa raquette pour me laisser entendre ‘je suis encore là, on y va ! Vamos!' », raconte l’entraîneur espagnol.
Même s’il a repris espoir, il admet qu’il ne voyait pas encore son protégé remonter au score. « Je ne vais pas dire que je croyais qu’il allait remonter de 5-3, 0-40. Mais encore une fois avec Carlos tout est possible. Il l’a fait à nouveau, il est incroyable. C’est un chef », s’est enthousiasmé Ferrero. Son joueur remporte Roland-Garros pour la deuxième année consécutive et cumule déjà cinq Grand Chelem à 22 ans. L’Espagnol va maintenant aborder la saison sur gazon avec Wimbledon en ligne de mire où il a remporté les deux dernières éditions. Et pour se projeter un peu, il se pourrait que Jannik Sinner et Carlos Alcaraz se retrouvent à nouveau en finale le 13 juillet prochain.
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