Carlos Alcaraz, flamboyant symbole de la nouvelle ère du tennis
La sublime et inoubliable finale de Roland-Garros a vu triompher le jeune Espagnol au profil d’héritier de Rafael Nadal. Avec l’Italien Jannik Sinner, numéro 1 mondial, ils incarnent une nouvelle rivalité au sommet.
Dimanche soir, le court Philippe-Chatrier, extatique, a accompagné debout les derniers échanges d’une finale record. Carlos Alcaraz a, lui, terminé allongé. Foudroyé par le scénario, une course-poursuite haletante qui l’a vu avaler deux sets de retard, écarter trois balles de match, pour finir par terrasser Jannik Sinner dans la plus longue finale de l’histoire de Roland-Garros, 4-6, 6-7 (4/7), 6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (10/2), en 5 h 29 min. Faire corps avec la terre. Comme avant lui Rafael Nadal.
Il y a des symboles qui ne trompent pas. Carlos Alcaraz a remporté son cinquième titre du Grand Chelem exactement au même âge que son aîné. Il y a des lieux qui convoquent. Carlos Alcaraz faisait partie, le dimanche 25 mai, des spectateurs applaudissant, le regard embué, les adieux de Rafael Nadal à Roland-Garros. Un modèle avec qui il a disputé en double les Jeux olympiques de Paris 2024.
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