Et si les Italiens étaient meilleurs dans la défaite que les Français ?
Tout a commencé par l’humiliation de l’Inter Milan, qui a décroché le record de la plus grande rouste de l’histoire des finales européennes en encaissant un cinglant 5–0 contre le PSG. Ensuite, en qualifications pour la Coupe du Monde, la Squadra Azzurra a pris le relais, en perdant 3-0 contre le Norvège le 6 juin 2025 et est désormais sous la menace de rater un troisième mondial consécutif. Pour clôturer en beauté cette séquence italienne, les Transalpins nous ont offert un feu d’artifice : Jannik Sinner, a réussi à perdre en ayant deux sets d’avance et trois balles de match lors de la plus longue finale de l’histoire de Roland-Garros face à Alcaraz.
Une question brûle désormais les lèvres de la FFL : Et si les Italiens perdaient finalement mieux que la France ? Et si, c’étaient eux, les vrais maîtres de la défaite romantique ? On parle quand même d’un pays qui a vu Roberto Baggio envoyer son penalty décisif dans le ciel de Pasadena en finale de la Coupe du Monde 1994 et qui en a fait un héros national. En France, on l’aurait taillé pendant 20 ans. En Italie, on lui a écrit des poèmes et des chansons. On peut aussi parler de Ferrari. Le Cheval Cabré qui n’a plus gagné de titre en F1 depuis bientôt 20 ans. Pourtant, Grand Prix après Grand Prix, ils sont des millions, tenue rouge, drapeau italien sur les épaules, à vibrer avec passion devant les échecs répétitifs de la Scuderia.
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