Actualité

Exclu – Tennis : «Il aurait pu être numéro un mondial», l’énorme regret avec un joueur français

blank

Dan Marciano

Rédacteur

Titulaire d’un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu’il était important d’évoluer dans un domaine que l’on apprécie. Du jour au lendemain, j’ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l’actualité sportive en essayant d’informer au mieux les lecteurs.

À l’occasion de la sortie de son nouveau livre « Tu es un champion qui s’ignore », Ronan Lafaix est revenu pour le10Sport.com sur les grandes étapes de sa carrière, et notamment sur sa collaboration avec Gilles Simon entre 2017 et 2018. Un appel malheureusement arrivé trop tard, qui laisse une pointe de regret à l’entraîneur.

Auteur du livre « Tu es un champion qui s’ignore », Ronan Lafaix a eu l’occasion de travailler avec Gilles Simon entre 2017 et 2018. L’ancien membre du Top 10 (6e en 2009) l’avait sollicité à 33 ans pour un accompagnement mental. Convaincu par le discours ambitieux de « Gilou », Lafaix avait accepté ce défi, malgré sa collaboration en cours avec Stéphane Robert. À cette période, Simon cherchait à expédier ses premiers tours en Grand Chelem afin de préserver son énergie pour les matchs les plus exigeants. Malgré quelques résultats prometteurs, la relation entre les deux hommes a pris fin au bout de quelques mois. Cette courte expérience a laissé à Ronan Lafaix de très bons souvenirs… mais aussi une pointe de regret.

L’appel de Gilles Simon

« Gilles, je le connaissais depuis très longtemps. Il connaissait mon travail. Stéphane Robert était monté 50ème donc disputait les mêmes tournois que Gilles. Et puis, Gilles est venu me voir en me disant que Stéphane avait le meilleur mental du tennis français et qu’il souhaitait travailler avec moi. Il avait des ambitions élevées, et moi aussi. Il cherchait aussi à bouffer moins d’énergie lors des premiers tours en Grand Chelem. Donc, on a collaboré ensemble. C’était une belle aventure. On a travaillé, mais bon Gilles avait 32 ou 33 ans,34 ans, peut-être. Donc c’était tard. Mon regret c’est de ne pas l’avoir eu plus jeune » a déclaré Lafaix au cours d’un entretien exclusif accordé au 10Sport.com.

« Il n’a pas été assez challengé »

La déception est d’autant plus vive que Lafaix est convaincu que Simon aurait pu tutoyer les sommets, malgré la présence de cadors comme Novak Djokovic, Roger Federer ou encore Rafael Nadal. « Je pense qu’un Simon aurait pu être numéro un mondial, mais il n’a pas été assez challengé durant sa formation », a-t-il déclaré.

Auteur :

Aller à la source

Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

Cédric has 1242 posts and counting. See all posts by Cédric