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Gauff renverse Boisson à Roland-Garros

Le conte de fées de la Française Loïs Boisson a pris fin sèchement jeudi, à Paris, après une défaite contre l’Américaine Coco Gauff en deux courtes manches de 6-1 et 6-2.

Boisson, qui était classée 361e à la WTA avant le début du tournoi et qui y a accédé grâce à une invitation, constituait l’histoire de la compétition jusque-là. Elle a toutefois dû s’incliner devant plus forte qu’elle en 1 h 9 min.

Forcément, aujourd’hui, je suis ultradéçue, je voulais aller plus loin que cette demi-finale, a regretté Boisson en conférence de presse, elle qui répétait depuis plusieurs jours son ambition de devenir la première Française à gagner à Paris depuis Mary Pierce, en 2000.

Contre Gauff, c’était tout simplement trop dur pour moi, a-t-elle avancé, avant de se féliciter d’une quinzaine très positive par ailleurs.

Tombeuse de la numéro 3 mondiale Jessica Pegula en huitièmes, puis de la jeune Russe Mirra Andreeva (6e à 18 ans) en quarts, la Dijonnaise de 22 ans n’aura pas réussi à surprendre une troisième membre du top 10 d’affilée. Mais elle est assurée de devenir la première Française au classement en début de semaine prochaine, aux alentours de la 70e place.

Malgré sa défaite contre la 2e raquette mondiale, qui atteint sa deuxième finale à Paris après celle perdue contre Iga Swiatek (5e) en 2022, Boisson a réalisé à la porte d’Auteuil le meilleur parcours d’une joueuse bénéficiaire d’une invitation des organisateurs depuis le début de l’ère professionnelle, en 1968.

Avant d’arriver à Roland-Garros, la Française n’avait remporté qu’un seul match sur le circuit principal, au modeste WTA 250 de Rouen, en avril.

Elle disputait son premier tableau final dans un tournoi du grand chelem, après trois échecs en qualifications en 2021, en 2022 et en 2023 et une grave blessure au genou gauche, au printemps 2024, qui l’a tenue éloignée des courts pendant de longs mois.

Âgée de 21 ans et lauréate des Internationaux des États-Unis en 2023, Gauff arrivait à l’inverse lancée après ses finales aux prestigieux tournois de Madrid et de Rome, en mai.

C’est la première fois que j’affrontais une Française ici en dehors peut-être de la période de la COVID, a assuré Gauff. J’ai essayé de m’isoler et de ne pas entendre les encouragements du public du Central pour Boisson.

Chaque fois que vous criiez son nom, je me répétais le mien à moi-même, a souri l’Américaine, sous les rires bienveillants des spectateurs.

Sabalenka élimine Swiatek

Aryna Sabalenka

Photo : Getty Images / AFP/DIMITAR DILKOFF

Plus tôt jeudi, Aryna Sabalenka a vaincu Iga Swiatek, triple tenante du titre, pour accéder à sa première finale à vie aux Internationaux de France. La Bélarusse de 27 ans a vaincu la 5e raquette mondiale en trois manches de 7-6 (7/1), 4-6 et 6-0 sur le court Philippe-Chatrier, en 2 h 19 min.

Sabalenka a déjà remporté trois tournois majeurs : les Internationaux d’Australie de 2023 et de 2024, et ceux des États-Unis, en 2024.

Après une première manche dans laquelle chaque joueuse a cédé son service à quatre occasions, la no 1 mondiale a survolé le jeu décisif.

Beaucoup plus solide ensuite sur son engagement, la Polonaise a su conserver avec autorité son bris d’avance jusqu’au gain de la deuxième manche, avant de complètement s’écrouler dans le dernier acte.

Sabalenka, qui compte trois titres cette saison (Brisbane, Miami, Madrid), aura l’occasion samedi de mettre la main sur son premier tournoi majeur de la saison après sa finale perdue, en janvier, à Melbourne face à l’Américaine Madison Keys.

C’était un match piégeux contre l’adversaire la plus forte pour l’instant, surtout sur terre battue, surtout ici à Roland-Garros, a commenté la native de Minsk.

C’est la première fois en sept ans que les numéros 1 et 2 de la WTA s’affrontent en finale d’un tournoi du grand chelem. À l’époque, la Danoise Caroline Wozniacki avait déjoué les pronostics en l’emportant sur la Roumaine Simona Halep aux Internationaux d’Australie.

Par ailleurs, le tandem italien composé de Sara Errani et d’Andrea Vavassori a vaincu le duo américain formé de Taylor Townsend et d’Evan King, 6-4, 6-2, en finale du double mixte, plus tôt jeudi.

Avec les informations de l’Agence France-Presse et de La Presse canadienne

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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