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« Je me suis fixé qu’un but, c’est de gagner un Grand Chelem »: après son Roland-Garros éblouissant, Boisson annonce la couleur pour la suite

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Loïs Boisson s’est confiée à L’Equipe dans une longue interview parue ce vendredi. La demi-finaliste de Roland-Garros 2025 ne se cache pas et a des objectifs très élevés pour la suite de sa carrière comme celui de remporter un Grand Chelem.

A peine l’émotion retombée que Loïs Boisson se concentre sur la suite. La Française de 22 ans, véritable révélation de ce Roland-Garros 2025 a affiché ses ambitions élevées pour la suite de sa carrière. Dans une interview accordée à L’Equipe, la future numéro une française au classement WTA a notamment annoncé vouloir gagner un Grand Chelem.

« Je ne me suis fixé qu’un but, c’est de gagner un Grand Chelem », a assuré la Dijonnaise. Et les échéances vont arriver vite pour Loïs Boisson qui va découvrir le gazon. « Je n’ai jamais vu un court de gazon en vrai », admet la future 65e mondiale. « Je vais essayer de me faire plaisir, ce sera la première fois et c’est important de prendre ça légèrement. Je ne connais pas du tout et ce sera déjà important, juste de jouer. Il faudra faire des choses différemment et prendre beaucoup de recul. Il faudra jouer le petit jeu, le slice, les montées au filet, apprendre à me déplacer sur herbe », ajoute-t-elle à quelques semaines du début de Wimbledon où elle a demandé une wild-card. Si cette demande n’aboutit pas, elle devra passer par la case qualifications.

Une blessure en forme de déclic

Il y a un peu plus d’un an, Loïs Boisson connaissait un terrible coup d’arrêt. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, la Française est écartée des terrains pendant plusieurs mois et manque sa grande première à Roland-Garros où elle assumait vouloir gagner directement le tournoi à l’instar d’un certain Rafael Nadal. Elle restait alors sur une série impressionnante de 23 victoires en 24 matchs sur terre battue.

« Rien n’a fondamentalement changé, depuis, mais je me suis beaucoup entraînée les trois derniers mois, sur la fin de ma convalescence et, au final, je pense que je suis revenue encore plus forte qu’il y a un an, avant la rupture ligamentaire. Parce que j’ai vécu plein de choses et que le tennis n’est pas qu’un sport de technique. Quand mentalement et physiquement on va mieux, ça se retranscrit très vite sur le court », a estimé Boisson. Pourtant son retour sur les courts n’avait pas été très rassurant.

À Manchester, la Française passe toute proche de la défaite contre la Chypriote Daria Frayman, 467e mondiale (6-7 [2], 6-3, 7-6 [5] en 3h13). Un mois et demi avant le début de Roland-Garros, elle avait même perdu contre la jeune Autrichienne de 17 ans, Lilli Tagger, 755e (7-6 [4], 6-3). « Quand j’ai perdu contre cette junior (à Terrassa, en Espagne, le 29 mars), c’était la première fois que je retournais en finale d’un tournoi et je pense que, physiquement, je n’étais pas prête à enchaîner. J’ai récupéré cette capacité-là. Depuis, je peux aller au bout des tournois. J’ai repris l’habitude, donc c’est une suite logique », assure-t-elle.

Suite à cette merveilleuse performance à Roland-Garros, nul doute que Loïs Boisson sera attendue au tournant alors que le tennis féminin français est à la peine. La 65e mondiale (ce lundi) est désormais assurée de pouvoir participer à l’US Open et à l’Open d’Australie. Sa participation à Wimbledon est encore incertaine pour Loïs Boisson qui compte reprendre le chemin de l’entrainement pas « avant cinq jours ». Un repos bien mérité pour celle qui a éclaboussé de son talent le tennis français durant la quinzaine.

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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