Roland-Garros 2025 : malgré une tricolore en huitième, pourquoi le tennis féminin français est à terre, battu
Personne n’y croyait et quiconque se serait risqué à une telle prophétie, il y a quelques jours, aurait probablement été traité de fou. Mais les aléas du tableau, quelques exploits et un duel franco-français, ce 31 mai, au troisième tour de Roland-Garros (entre Loïs Boisson, 361e avant le tournoi au classement WTA, et Elsa Jacquemot, 138e) rendent désormais l’impossible possible : il y aura une joueuse française en deuxième semaine du Grand Chelem parisien. Amélie Mauresmo, la patronne de Roland-Garros, a parlé ce vendredi face aux journalistes d’une «belle surprise». C’est peu dire que c’est un euphémisme.
Chez les suiveurs, la question n’était, avant le tournoi, pas de savoir si une Française atteindrait les huitièmes de finale, mais si le tableau afficherait encore ou non des drapeaux tricolores à l’issue du deuxième tour. Car sur les neuf Bleues engagées, deux seulement (Varvara Gracheva, 67e, et Caroline Garcia, 99e), étaient suffisamment bien classées pour s’assurer une participation au Grand Chelem. Du jamais vu depuis le début de l’ère Open en
Auteur : Julien Lecot
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