Roland-Garros 2025: médias, nouveaux partenariats financiers… comment Loïs Boisson gère toutes les sollicitations
Véritable révélation de ce Roland-Garros 2025, Loïs Boisson est extrêmement sollicitée, que ce soit médiatiquement ou via les propositions de partenariat qui affluent.
Le portable de Jonathan Dasnières de Veigy, l’agent de Loïs Boisson, ne cesse de chauffer depuis quelques jours. Il y a les sollicitations médiatiques qu’il faut trier – elle va faire le journal de 20 heures de France 2 ce vendredi soir – mais aussi les propositions de partenariat.
Une telle ascension ne passe pas inaperçue. L’exemple le plus frappant dans le tennis, ce sont les contrats signés par Emma Raducanu après son titre en 2021 à l’US Open, alors qu’elle sortait des qualifications. L’Anglaise a signé avec Vodafone, Nike, British Airways, Evian et Tifanny and co.
On ne doute pas que le profil de Loïs Boisson, qui sera 65 ou 66e mondiale lundi, va intéresser des marques. En attendant, la Dijonnaise a sensiblement augmenté son prize money – établi à 690 000 Euros – en arborant deux patches sur son débardeur lors de ses trois derniers matchs.
Ponchet: « 4 000 dollars pour un patch »
Cette pratique est très répandue à l’US Open. En 2024, la joueuse française Jessika Ponchet nous avait raconté les dessous de ce deal lucratif. « Quand on joue sur un grand court, des agents nous abordent et nous proposent de porter un patch le temps d’un match, avait-elle expliqué. C’est une bonne visibilité car c’est diffusé dans le monde entier ». L’opération est simple, d’autant qu’une couturière est présente dans le salon des joueurs à Flushing Meadows.
« C’était la première fois qu’on me le proposait, j’étais assez surprise », racontait Jessika Ponchet. L’agent m’a contacté via whatsapp. Ça a été très rapide, elle m’a envoyé un contrat d’une page. Je l’ai ensuite croisée et elle m’a donné trois ou quatre patchs pour que je puisse les mettre sur mes tenues. J’imagine qu’il y a des critères selon le court ou l’adversaire. Dans mon cas, comme c’était une marque anglaise, c’était 4.000 livres sterling. » Soit près de 5.000 euros, tout de même.
En 2023, toujours à New York, Alexandre Müller avait été contacté pour être un « homme sandwich » car il avait hérité de Novak Djokovic au premier tour en night session sur le Stadium Arthur-Ashe. L’opération peut rapporter jusqu’à 10.000 dollars. Parfois, tirer un gros morceau, ça peut avoir des avantages collatéraux…
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