Roland-Garros : Alcaraz-Sinner, la finale dont le tennis avait besoin
Sacré rideau que celui tiré sur cette quinzaine de Roland-Garros. Le chef-d’œuvre dont on rêvait en secret, qu’on imaginait sans penser qu’il puisse se transposer dans la réalité d’un court en terre battue. Lundi, les superlatifs se sont superposés les uns aux autres dans les écrits de presse français et internationaux, pour tenter de raconter l’incroyable. Cette victoire en apothéose de Carlos Alcaraz face à Jannik Sinner (4-6, 6-7, 6-4, 7-6, 7-6), à l’issue d’une odyssée des plus romanesques.
Tout y était : deux super-héros magnifiques, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, les numéros 1 et 2 mondiaux, 23 et 22 ans. Chacun invaincu en finale de Grand Chelem. Un premier duel à mort, donc, entre deux ambassadeurs du tennis moderne. La fougue de l’Espagnol contre le flegme de l’Italien. Le chaud contre le froid. Le showman contre la machine. L’audace face à la mécanique. Chacun y a trouvé son compte, dimanche, que ce soit dans les travées du court Philippe-Chatrier, transformé pendant cinq heures et vingt-neuf minutes en arène suspendue, hors du temps
Auteur : Romain Métairie
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