Roland-Garros : « La coïncidence de suivre Nadal, c’est le destin », savoure Carlos Alcaraz
Oui sans aucun doute. C’est le match le plus excitant de ma vie avec des hauts et des bas. Je suis fier d’être parvenu à gérer cela. C’est le premier match que je gagne en étant mené de deux sets en finale de Grand Chelem.
Vous avez été mené de deux sets à zéro, comment avez-vous repris le fil du match ?
J’ai dû me battre tout le temps, croire en moi. Au début du troisième, j’avais l’impression que tout tournait en sa faveur. Il ne faisait aucune erreur, touchait les lignes… J’ai décidé d’écarter ses pensées de mon esprit, de foncer. Le soutien du public m’a tellement aidé. J’ai adoré. Sans eux, je ne revenais pas dans ce match.
Ce n’est pas la première fois que vous parvenez à sortir votre meilleur tennis alors que vous êtes dos au mur…
Je me répète souvent qu’il y a des moments où il faut foncer. Que je sois mené ou qu’il s’agisse du super tie-break, du cinquième set, que j’essaie sans avoir peur. Il fallait avoir foi en moi-même. Je n’ai jamais douté de moi aujourd’hui et ça m’a permis de jouer mon meilleur tennis dans les moments cruciaux.
Certaines parties de ce match ont paru irréelles, quel était votre sentiment sur le court ?
J’ai senti certains moments avec un niveau complètement dingue. Avec Jannik qui jouait un niveau monstrueux, je me disais « que puis-je faire ? ». Il y a eu des moments où il ne ratait aucun point. J’ai profité de certaines parties du match, j’ai aimé ce combat et je voulais que le public en profite. Ça m’a aussi paru irréel.
De quoi vous souvenez-vous le plus dans ce match ?
C’est difficile. Ces trois balles de match sauvées, c’était incroyable. Ce n’était pas forcément des beaux points comme il y a pu en avoir très souvent dans ce match. Il faut voir les choses point par point, se sauver et continuer à y croire.
Vous gagnez votre cinquième Grand Chelem quasiment au même moment que Rafael Nadal (un jour d’écart, NDLR), qu’en pensez-vous ?
Je dois réaliser que je l’ai fait. La coïncidence de suivre Nadal, c’est le destin j’imagine. C’est une stat que je vais garder pour toujours.
Ce n’est pas la première fois que vous gagnez une finale en étant mené, est-ce que vous aimez cette pression ?
Auteur :
Aller à la source