Roland-Garros : la finale Alcaraz-Sinner, un chef-d’œuvre sur terre battue
Une lutte héroïque pendant 5h29. Le N.1 mondial Jannik Sinner et le N.2 Carlos Alcaraz ont offert au public de Roland-Garros dimanche soir une finale de légende, la plus longue de l’histoire du tournoi. Conclu 4-6, 6-7 (4/7), 6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (10/2), le combat a été titanesque entre les deux joueurs, une succession de coups gagnants pleine ligne, des retournements de situation, une rencontre indécise jusqu’au bout et finalement remportée par Carlos Alcaraz, qui conserve son titre. « Donnez le trophée aux deux ! », s’est exclamé sur les réseaux sociaux la championne de tennis Chris Evert.

Un chef-d’œuvre absolu au cours duquel les deux joueurs se sont livrés sans compter. Carlos Alcaraz sort vainqueur d’un match d’anthologie, dantesque et titanesque. L’Espagnol a gagné et pourtant, il était mené 2 sets à 0 et il a même sauvé trois balles de match dans la quatrième manche, pour finalement arracher la victoire.
À l’issue de la finale, les deux joueurs sur le cours étaient conscients d’avoir réalisé un match légendaire. « Carlos, bravo, quelle incroyable performance, incroyable bataille, beau boulot. Je suis très content pour toi. Je ne vais pas bien dormir ce soir, mais ce n’est pas grave », a déclaré Jannick Siner battu, mais fair-play. « Jannik, c’est vraiment un privilège de partager le cours avec toi, d’écrire l’histoire avec toi. Je veux simplement te remercier parce que tu es une vraie source d’inspiration pour moi. Donc félicitations, je te souhaite le meilleur pour la suite« , lui a retourné Carlos Alcaraz.
« J’avais besoin de me pincer pour croire ce que je voyais »
Cette finale prend sa place dans le Panthéon des plus grands matchs de l’histoire et c’est déjà peut-être même le plus grand. Fabrice Santoro, ex-numéro 17 mondial, n’arrive toujours pas à croire ce qu’il a vu. Cette finale « rentre certainement dans la catégorie des plus belles finales de Grand Chelem. Il y a tout eu, pour qu’une finale soit réussie, il faut le public, il faut de grands joueurs, il faut des rebondissements, du suspense, du fair-play, et on a eu tout ça« , souligne-t-il. « Je ne pensais pas retrouver deux immenses champions à un tel niveau de jeu après les départs de quelques monstres. Il y a certains moments où j’avais besoin de me pincer pour croire ce que je voyais. Il y avait le niveau de jeu extraordinaire, c’était un moment extraordinaire, j’ai vibré, j’ai eu la chair de poule pendant 5h30. »
Auteur :
Aller à la source