Roland-Garros : «Le tennis a besoin de lui», Sinner «espère» revoir Djokovic à Paris

Sur le gros bras de fer

«C’était un match très difficile pour nous deux. J’ai essayé de m’accrocher mentalement et de jouer chaque point avec la bonne intensité. Je suis très heureux de m’en être sorti. C’est incroyable de le voir jouer à ce niveau. De tennis extraordinaire. Si je perdais le 3e set, j’étais prêt à faire deux autres sets derrière. Mais je suis très heureux d’avoir bouclé ce match en 3 sets et d’aller en finale car son expérience aurait pu faire la différence s’il y avait eu un 5^e set. Je suis très heureux d’avoir gagné en trois sets. J’insistais vraiment beaucoup lors du tie-break pour essayer de gagner, mais les choses peuvent se retourner rapidement.. Si je baisse ma garde, il est très facile d’avoir un break, ensuite un autre set…»

Sur sa rivalité avec Carlos Arcaraz et le Big 3

«Il faudra du temps pour nous comparer avec le Big 3 ou le Big 4. Il n’y a que le temps qui nous le dira pour être honnête. Carlos, c’est un joueur qui me rend meilleur et qui m’aide à améliorer mon jeu. Il me pousse dans mes limites. Je pense que le tennis, ou tous les sports, a besoin de ces rivalités. Cela pourrait potentiellement en faire partie. Il y a des joueurs incroyables qui arrivent ou certains joueurs qui quittent le circuit.»

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Sur la difficulté de battre Djokovic

«C’est stressant de jouer contre Novak. On n’a pas de moments où on peut se détendre. Il met la pression constamment. Il nous oblige à jouer notre meilleur tennis puisqu’il peut changer de vitesse très rapidement. Il est important de rester calme, de prendre son temps de comprendre les différents moments du match. Je pense qu’aujourd’hui, j’ai très bien géré le match mentalement.»

Sur la finale contre Alcaraz

«Jouer en finale de Grand Chelem contre Carlos, c’est un moment spécial pour moi et pour lui également. Il a joué ici l’année dernière . On verra ce qui se passera. Il est certain que la tension que l’on ressent avant le match et pendant, c’est un peu différent. Nous sommes tous les deux très jeunes, nous sommes différents mais talentueux.»

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Sur le possible dernier match de Djokovic à Roland-Garros

«Je ne le savais pas. J’espère que ce n’est pas le cas. Je pense que le tennis a besoin de lui, d’une certaine manière. C’est incroyable de le voir dans les vestiaires, et l’énergie qu’il dégage. Je l’ai vu s’entraîner hier ou il y a quelques jours. Il est très précis dans tout ce qu’il fait. C’est un vrai modèle pour nous tous. Mais si c’était le cas, je suis heureux d’en faire partie parce que c’est une page d’histoire. On va espérer que ce ne soit pas le cas. Il a dit ’peut-être’, on ne sait donc jamais.»

Sur ce qu’il a appris de Djokovic

«J’ai appris de nombreuses choses parce que j’ai eu la chance de m’entraîner avec lui quand j’étais plus jeune à Monaco. On s’est beaucoup entraînés. À chaque fois que je posais des questions, il m’a toujours répondu de manière très honnête. Les gens ne le perçoivent pas tel qu’il est réellement. Les personnes de l’extérieur ou les personnes qui ne le connaissent pas ont une tout autre image de lui. C’est quelqu’un de très gentil, avenant. Il est là pour t’aider au moment où tu en as besoin. J’ai beaucoup appris auprès de lui. J’ai l’impression que mon style de jeu, ce n’est pas le même puisque nous sommes différents mais parfois, c’est un peu semblable. J’ai beaucoup regardé ses vidéos. J’ai eu de la chance de pouvoir partager un court avec lui».