Roland-Garros : « Une prestation dramatique », Sabalenka dézingue sa finale perdue face à Gauff
Sur le court Philippe-Chatrier, Aryna Sabalenka avait l’occasion de conquérir son premier titre à Roland-Garros. Mais face à une Coco Gauff solide et opportuniste, la numéro un mondiale s’est effondrée dans les moments clés (6-7, 6-2, 6-4). Un revers d’autant plus amer qu’il s’ajoute à celui de l’US Open 2023, déjà perdu face à l’Américaine. En conférence de presse, la Biélorusse n’a pas mâché ses mots : « Je pense que c’est la pire finale que j’aie jamais jouée. Je livre une prestation dramatique », a-t-elle lâché d’un ton tranchant.
Sabalenka s’écroule mentalement
Plus que le niveau de jeu de son adversaire, Sabalenka pointe du doigt ses propres carences. « Je pense que j’étais trop émotive. Je n’ai pas su me contrôler mentalement. J’ai fait je ne sais combien de fautes directes (70). Elle n’a pas gagné parce qu’elle a joué un tennis incroyable, mais parce que j’ai fait autant de fautes », a-t-elle analysé, visiblement encore sous le choc. Le vent, la tension, et un mental fébrile ont transformé l’armada offensive de Sabalenka en une série d’erreurs. « Les conditions de jeu étaient très mauvaises », a-t-elle souligné, en reconnaissant que Gauff avait mieux géré ces éléments perturbateurs.
L’heure du recul et de la tequila
À l’issue de cette quinzaine éprouvante, la numéro un mondiale a confié son besoin d’évasion pour digérer l’échec. « Mon vol pour Mykonos est déjà réservé. J’ai besoin de quelques jours pour oublier complètement cette chose dingue. Et de tequila, d’oursons en gélatine, de nager et de me comporter comme une touriste », a-t-elle lancé dans un sourire teinté d’amertume. Avant Wimbledon, Sabalenka sait qu’un travail mental s’impose : « Je dois en tirer des leçons, parce que je ne peux pas jouer un aussi mauvais tennis chaque fois que je joue contre elle en finale d’un Grand Chelem. »
Pour résumer
Battue en finale de Roland-Garros par Coco Gauff, Aryna Sabalenka n’a pas digéré sa prestation. « Pire finale de ma carrière », a-t-elle tranché en conférence de presse, entre autocritique cinglante et besoin d’oubli : « J’ai besoin de tequila et d’oursons en gélatine. »
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