Tennis : la WTA met en place un classement protégé pour les joueuses qui lancent une procédure de préservation de la fertilité
Si les revendications des joueuses sont nombreuses, la WTA continue de faire avancer le débat de la maternité dans le tennis.
Encore une mesure de renforcement du dispositif d’aide à la maternité dans le tennis. En effet, la WTA a annoncé que les athlètes qui choisissent de suivre une procédure de préservation de la fertilité («congeler ovocytes et embryons») auront la possibilité d’accéder à un classement protégé. Une mesure importante qui permet de faire avancer encore un peu plus ce débat.
Un dispositif bien accueilli
Un classement spécial pourra être activé par les joueuses concernées par ce choix. Il sera calculé par rapport à la moyenne des résultats sur les 12 semaines qui ont précédé la mise entre parenthèses temporaire de leur carrière, et fera autorité à leur retour durant trois tournois maximum, parmi ceux classés 150, 250 et 500. Les joueuses classées de 1 à 750 en simple ou en double et qui passent au moins dix semaines consécutives hors compétition pour une «procédure de protection de la fertilité» sont éligibles à la nouvelle mesure, a précisé la Women’s Tennis Association.
Un dispositif financé par le Fonds souverain saoudien, qui va permettre aux joueuses de réussir à gérer plus facilement leur vie personnelle et professionnelle. Si la décision a été prise alors que ce débat fait beaucoup parler depuis plusieurs années, elle est très bien accueillie par les joueuses : «Je suis incroyablement fière que notre sport reconnaisse l’importance des traitements de fertilité pour les athlètes féminines. La WTA a maintenant créé un espace sécurisé pour que les joueuses puissent explorer leurs options et prendre les meilleures décisions pour elles-mêmes. C’est véritablement révolutionnaire et cela donnera à cette génération, ainsi qu’aux générations futures, le pouvoir de continuer à pratiquer le sport qu’elles aiment sans compromis», a expliqué Sloane Stephens, joueuse américaine.
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