Tennis : l’Égyptienne Mayar Sherif, tête de série n° 1, remporte l’Engie Open de Biarritz
Avant leur affrontement, les deux joueuses avaient impressionné durant cette semaine basque, dans des styles bien différents. La puissance, la prise de balle à hauteur de hanche, à grand renfort de cris, censés augmenter la vitesse, pour l’Égyptienne d’1,80 m, 29 ans, face au jeu plus relâché de la gauchère franco malgache, née il y a 19 ans à Antsirabé sur la Grande île. En quatre matchs, Sherif n’avait pas perdu un set, concédé seulement 26 jeux, mais, curieusement, plus que son adversaire, 25 jeux encaissés dont dix, avec un set perdu en demi-finale face à la Française Julie Belgraver.
Premier set en 48 minutes
En tout cas, Sherif n’a pas fait peur à Rakotomanga en début de rencontre, laquelle prend son service d’entrée. L’Égyptienne donne trop de points, est menée 5/3 en perdant une nouvelle fois son engagement, sur un jeu blanc. Mayar Sherif montre alors qu’elle n’a pas battu Maria Sakkari (alors 7e mondiale en finale du tournoi WTA de Parme), Caroline Garcia, Camilla Giorgi, Elise Mertens par hasard. L’ex-étudiante de Fresno State et Pepperdine aux États-Unis gagne neuf points de suite et empoche le premier set en 48 minutes ponctué d’un spectaculaire « come on » !
Au second set, même topo qu’au premier, Sherif perd son service, perd 2/0 mais redresse la barre avec des balles neuves et mène 3/2 après un guttural « vamos ». Sherif est là et bien là, mène 5/2 en profitant des fautes directes de Rakotomanga dont elle joue consciencieusement le revers, son point faible. La Française varie un peu plus le jeu, monte la balle, revient à 5/4 avec service à suivre. Mais son engagement ne pose pas de soucis à une joueuse de la trempe de Sherif, qui profite d’une dernière faute directe de la gauchère pour s’imposer 6/4.
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